3 exercices pour lâcher le contrôle
Comment faire le vide et déconnecter pour mieux profiter de ses vacances ? Voici trois exercices proposés par le psychiatre et psychothérapeute Christophe André, pour mieux lâcher le contrôle.
• Choisissez un morceau de territoire que vous ne connaissez pas, situé dans un périmètre que vous connaissez (lieu de vacances ou d’habitation). Le principe est simple : vous allez partir à la découverte de cet endroit comme si vous partiez en reportage. Ne parlez de ce projet à personne, de manière à rester focalisé sur votre ressenti (agacement, crainte, enthousiasme, ennui…).
• Munissez-vous d’un carnet et/ou d’un appareil photo. Pendant toute la durée de l’expérience, enregistrez chaque détail. Demandez des renseignements aux gens que vous rencontrez, goûtez des plats inhabituels, laissez-vous guider par la curiosité. Observez, écoutez, notez, photographiez et, au retour, si vous en avez envie, rédigez votre reportage.
Une journée sens dessus dessous
Mettez votre journée sens dessus dessous
• Listez, dans les moindres détails, toutes les habitudes de votre journée type du moment (en vacances ou au travail) : l’horaire du lever, la façon dont vous vous préparez, le menu du petit déjeuner, votre place à table, les vêtements que vous portez, etc. Le but : bousculer les détails.
• Faites tout différemment et dans le désordre. Surtout, prêtez une extrême attention à ce que vous ressentez.
• Vous prendrez ainsi conscience que non seulement la nouveauté ne génère pas forcément de l’insécurité, mais qu’elle a aussi le pouvoir de redynamiser un quotidien trop souvent vécu en mode « pilotage automatique »
Laissez-vous porter
• La crainte de l’inconnu va de pair avec le besoin de tout (ou presque) contrôler. Et si vous essayiez d’adopter, le temps d’une journée (ou d’un week-end), la posture inverse ?
• Choisissez une personne de confiance – conjoint, meilleur ami –, et demandez-lui d’établir le programme de la journée (ou du week-end).
• Il est essentiel de respecter deux conditions pour que l’expérience porte vraiment ses fruits : le « décideur » doit innover, pas question de refaire un chemin mille fois balisé ; et le « suiveur » doit suivre le programme sans juger les choix, sans comparer, mais en déployant tous ses sens.